dimanche 28 mai 2017

Histoire d'amour plutôt beacoup triste

Bonjour, je souhaiterais aujourd'hui vous raconter mon histoire. Elle me fait pleurer quand j'y repense mais la vie donne parfois des tournants inattendus.


Tout commence lorsque j'étais au lycée, en seconde, j'étais une jeune fille réservée, "innocente", souvent les gens me qualifiaient de gentille etc.. Une image que j’acceptais mais au fond de moi-même je savais que je cachais un caractère assez ardent. Il m'a remarqué, et après 1 an de flirt nous sommes sortis ensembles pendant 4 ans. Jamais je n'ai vu quelqu'un m'aimer autant que lui, un amour qui pouvait affronter toutes les épreuves et au fond je crois que jamais je ne l'ai aimé autant que lui... cet amour qu'il avait pour moi me paraissait étranger j'étais incapable de le comprendre car je me rends compte aujourd'hui de sa puissance.

 Pas un amour comme les autres, il faisait partie de ces amour dont toute jeune fille rêve, un homme qui prenais soin de moi comme si j'étais une partie de lui, on pouvait se séparer pendant des mois quand je revenais vers lui il était toujours là, à m'attendre. Nous n'étions pas au début de la même religion ce qui posait problème, moi chrétienne et lui musulman c'était mon premier amour, et je l'aimais tendrement, j'avais un peu peur car je recouvrais ce qu'étais l'amour à l’époque je n'aurais pas su deviner cette peur j'étais envahie par toutes les émotions que je découvrais.


J'avais en face de moi l'amour, en fait, que j'ai toujours rêvé. Le temps est passé, plusieurs choses se sont passées et à la fin de notre relation nous avons placé des limites car je faisais maintenant partie de sa religion et j'étais tellement sincère dans ma conversion que je ne voulais plus le voir jusqu'à notre mariage. "NOTRE MARIAGE" ceci semblait une évidence, notre entourage, nos amis nous répétai sans cesse que notre amour durerais toujours, qu'il n'était pas comme les autres. je me mis à placer une distance entre nous, et je remarquais que depuis la dernière fois que je l'ai quitté (il en as souffert énormément) il est devenu un autre homme, rude, dur dans ces agissements. Moi qui avait l'habitude qu'il revienne toujours vers moi, cette fois ci c'était moi qui passait des nuits blanches à pleurer, je ne comprenais plus.


Son éloignement me faisais terriblement souffrir, une souffrance inexplicable, quand on a l'habitude d'avoir quelqu'un toujours à ces côtés, protecteur, éternellement là pour nous, pleins de tendresse, presque envahissant (et il était envahissant) et tout à coup on se retrouve avec une autre personne, qui as peur de souffrir de nouveau, qui se cache derrière une carapace, qui n'est plus comme avant. C'était tellement dur, j’hallucinais j'étais hors de moi. Et je l'ai insulté, provoqué, secoué, il ne réagissais pas éternellement dans sa carapace blindée.. Mais il était toujours là, résistants à toute mes crises, mes hystéries de jeune fille capricieuse,  je voulais me sentir toujours aussi protégée je sentais que son amour avait changé. Je ne supportais plus ses agissements, je n'en pouvais plus, c'était comme s'il était là sans être là. Un fantôme qui malgré tout me suis, cachant son amour mais au fond je savais qu'il m'aimait encore. Je décidais de mettre fin à cette relation plusieurs fois. 3 mois, 2 mois passèrent et je revenais toujours vers lui, je voulais provoquer sa jalousie afin qu'il se réveille en lui disant que je comptais me marier avec quelqu'un d'autre, je voulais au fond qu'il empêche ce mariage, me prenne de force, qu'il se réveil enfin !ça le faisais réagir. Mais quand je revenais avec lui, j'avais toujours le même comportement, un fantôme était avec moi. Je ne comprenais pas sa façon d'agir et j'étais littéralement dégoûtée. Sous le coup de la colère, de l'angoisse, oui j'étais angoissé et profondément attristée de ne plus connaitre cet amour que j'ai connu auparavant, je décidais de me marier avec quelqu'un d'autre. Je ne l'ai pas prévenu et je me mariais il y a maintenant 4 mois. Il l'a appris par sa cousine, et là.. Là il devient littéralement fou, fou de douleur, comme s'il se réveillait enfin de son hibernation. Il rencontra ma mère et vint la voir, l’appelant "maman", lui avoua tous les sentiments qu'il avait pour moi, pleurant à chaudes larmes, devant ma mère et mes surs, au bord du suicide il devint fou. Il m'envoyais des messages d'amour, me disant qu'il m'aimerais toujours.. Et croyez-moi , c'est vrai, il m'aimera toujours, je ne comprends pas pourquoi ? ce que j'avais de si exceptionnel qu'il disais trouver en moi, qui faisais qu'il m'aimais comme un malade même quand il est passé par cette période de dépression qui as tout gâché aujourd'hui. de temps en temps j'ai parlé à sa cousine, elle me racontais des anecdotes qui me faisaient énormément souffrir.. une fois il dirigeai la prière chez lui, (il est musulman) sa famille était derrière lui et il s'effondra en pleurs, sa mère et sa sur aussi l'écoutant pleurer, il était plus que l'ombre de lui-même. 


Il m’envoyait des messages disant qu'il m’attendrait au paradis, que je serais sa femme au paradis, je voyais qu'il commençait à délirer. ça me faisais si mal. Et puis, plus rien, aujourd’hui il veut reprendre ces études, devenir quelqu'un et s'en aller loin d’ici. Mais je sais que cet homme m'aimera toujours, c'est un amour inexplicable je n'ai jamais su le comprendre. Et je ne sais toujours pas pourquoi. Aujourd'hui je suis enceinte de mon mari, heureuse oui, mais mon mari ne m'aimera jamais comme lui ni moi je l'aimerais comme j'ai aimé cet homme, c'est une phrase surprenante n'est-ce pas ? Mais je savais qu'en faisant ce choix de me marier avec un autre, je ne retrouverais jamais cet amour, c'était mon âme sur, et je l'ai laissé échapper, je ne regrette pas car la souffrance en restant avec lui était trop forte. Aujourd'hui quand j'entends une musique qui me rappelle ses origines (inde) je me mets à sourire, quand je vois quelque chose qui me fait penser à lui parfois je m’échappe et me demande mon mariage avec lui ce que ça aurait été, toutes ces petites choses qui me font penser à lui me rendent sereine étrangement, me tranquillisent, parfois me rendent triste c'est vrai. Mais je suis tellement rassurée d'avoir quelqu’un comme lui, mon seul vrai amour, quelqu'un qui sais ce qu'est l'amour que je n'ai pas peur d'avancer et de faire ma vie, c'est curieux je comprends et surement égoïste. C'est d’ailleurs en écoutant une chanson de slumdog millionnaire que j'ai décidé d'écrire cette histoire qui selon moi vaux la peine d'être lue. Bises, et j'espère ne pas vous avoir embête c'est simplement une manière de me libérer et me sentir mieux

mardi 23 mai 2017

Les meilleures citations d’Albert Einstein

Petit rappel sur Albert Einstein

Albert Einstein (1879 – 1955) était un physicien allemand qui fut l’un des plus brillants scientifiques de l’histoire. Il est  connu pour sa célèbre théorie de la relativité, mais était également un homme très concerné par les évènements de son époque. Vous pourrez le voir au travers des citations suivantes, Einstein était un homme profondémment humain, plein d’humour,  qui aimait ses contemporains et méprisait par dessus tout la guerre et le domaine militaire.





Si vous souhaitez en savoir plus sur cet homme d’exception, je vous conseille la lecture du livre « Comment je vois le monde » et/ou la consultation de la page Wikipédia qui lui est consacrée

Pour faire le lien avec « Les 17 meilleures citations de Gandhi« , voci ce qu’Einstein pensait de Gandhi :
Gandhi incarne le plus grand génie politique de notre civilisation. Il a défini le sens concret d’un politique et su dégager en tout homme un inépuisable héroïsme quand il découvre un but et une valeur à son action. L’Inde, aujourd’hui libre, prouve la justesse de son témoignage. – Albert Einstein

Ce qui reste éternellement incompréhensible dans la nature, c’est qu’on puisse la comprendre. – Albert Einstein
 Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise, est pour ainsi dire mort : ses yeux sont éteints. – Albert Einstein
 C’est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu’il en a reçu. – Albert Einstein
 C’est le rôle essentiel du professeur d’éveiller la joie de travailler et de connaître. – Albert Einstein
 Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. – Albert Einstein
 En apparence, la vie n’a aucun sens, et pourtant, il est impossible qu’il n’y en ait pas un ! – Albert Einstein
Il n’existe que deux façons de vivre votre vie. L’une comme si rien n’était un miracle. L’autre comme si tout était un miracle. – Albert Einstein
 La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information. – Albert Einstein
La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. – Albert Einstein
La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! – Albert Einstein
 La valeur d’un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. – Albert Einstein
 La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. – Albert Einstein
Le mot progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux. – Albert Einstein
 Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres. – Albert Einstein
 L’imagination est plus importante que la connaissance. La connaissance est limitée alors que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution. – Albert Einstein
 N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur. – Albert Einstein
 Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité. – Albert Einstein
 Rendez les choses aussi simples que possible, mais pas plus simples. – Albert Einstein
 Si une idée ne paraît pas d’abord absurde, alors il n’y a aucun espoir qu’elle devienne quelque chose. – Albert Einstein
 Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c’est que vous ne le comprenez pas complètement. – Albert Einstein
 Une personne qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover. – Albert Einstein

lundi 22 mai 2017

Quatre questions sur l'avenir de Facebook

Le réseau social a publié des résultats meilleurs que prévu. Le site, qui multiplie les acquisitions, semble pourtant traverser une « crise d'adolescence ».

Facebook a une nouvelle fois dépassé toutes les attentes. Le réseau social de Mark Zuckerberg a publié, mercredi 23 avril, des résultats meilleurs que prévu au premier trimestre, avec un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dollars (1,81 milliard d'euros), en hausse de 72 % sur un an. Le bénéfice net est multiplié par trois, à 642 millions de dollars. Les recettes publicitaires ont bondi de 82 % sur un an, à 2,27 milliards de dollars.

Le réseau social par excellence, dont la longévité fait pâlir d'envie tous les autres, et qui est une des seules pépites de la Silicon Valley à être aujourd'hui rentable, vit pourtant une crise d'adolescence dont les médias se sont fait l'écho ces derniers mois. Une mue rendue nécessaire par le vieillissement des membres de Facebook, ainsi que par la multiplication des sites et applications concurrents.

The « Social Network », pour quoi faire ?

Lors de l'annonce des trimestriels, un indicateur a été particulièrement scruté, et ce d'autant plus que l'utilisateur moyen de Facebook est de moins en moins un adolescent, et de plus en plus un quadra dynamique et connecté : le taux d'engagement des membres. Facebook revendique pour le premier trimestre 1,23 milliard d'utilisateurs actifs mensuellement, dont 1,01 milliard consultent le site à partir d'un mobile. Le nombre d'utilisateurs quotidiens augmente, passant de 61,5 % des inscrits au dernier trimestre 2013 à 65,2 % au premier trimestre 2014. Ce chiffre est important, explique Brian Blau, analyste au sein du cabinet Gartner, « car il montre comment les utilisateurs répondent aux évolutions du produit : c'est un bon indicateur de leur satisfaction ».

Mais la lassitude semble s'installer par rapport aux fonctionnalités de base du site : newsfeed, partage de photos personnelles, petits mots déposés sur les timelines... Pour une part croissante d'utilisateurs, Facebook semble être devenu une simple plateforme de distribution de contenus (et donc de publicité), médiatiques et commerciaux. Facebook l'a lui même bien compris, et a lancé en janvier l'application Paper, un agrégateur de contenus aspirés sur des médias et blogs partenaires, personnalisables grâce à des catégories, et insérés dans une application reliée à Facebook et qui peut aisément la remplacer. Malgré son design irréprochable – très « iOS-friendly » –, la richesse de ses contenus et des critiques élogieuses à sa sortie, l'application n'a pas convaincu : elle est rapidement sortie du top 100 des applications gratuites les plus téléchargées sur l'Appstore.


Quel avenir pour les applications tierces ?

Aucune précision n'a été donnée, à l'occasion des trimestriels, sur les perspectives de revenus que Facebook espère tirer du réseau de partage de photos Instagram, acheté à l'été 2012 pour la somme, déjà très élevée, d'un peu moins d'un milliard de dollars. Une bagatelle comparée au prix payé pour mettre la main sur WhatsApp et ses 500 millions d'utilisateurs actifs : 19 milliards de dollars. Or, là non plus, rien n'a été dit sur les retombées attendues de ce coûteux achat. Car WhatsApp, malgré sa popularité, ne rapporte a priori pas grand-chose (20 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2013, selon des estimations parues dans la presse) : ses membres paient l'abonnement moins d'un dollar par an et l'application est garantie 100 % sans publicité.


samedi 20 mai 2017

Bitcoin : quelles perspectives pour 2017 ?

Après un halving qui a tenu ses promesses [1], 2016 s’achève en fanfare avec un bitcoin devenu l’actif financier le plus performant de l’année, toutes catégories confondues [2]. Seul vrai vainqueur de la guerre des monnaies, il s’impose progressivement non plus seulement comme un outil spéculatif mais comme un possible actif de réserve. Sa volatilité, qui reste importante, ne cesse en effet de décroître et certains chercheurs estiment qu’elle pourrait rejoindre celle de certaines monnaies fiduciaires avant 2020.


Pourtant, Bitcoin est plus que jamais en crise d’identité.
Après huit ans d’existence il n’est devenu ni la monnaie d’Internet, ni l’Internet de la monnaie. Par son architecture actuelle et ses limitations – qui font aussi sa force et sa résilience – il ne peut aujourd’hui prétendre à d’autres ambitions que celles de devenir un réseau de « macro-transactions » et d’offrir une alternative numérique à l’or dans sa fonction de stockage de valeur. Ce serait déjà énorme, me dira-t-on, mais pour que les choses se déroulent ainsi encore faudrait-il que Bitcoin puisse conserver son leadership sur la durée.
Certes, avec la puissance de calcul de son réseau, sa capitalisation boursière, l’étendue de son écosystème, le nombre de cerveaux qui se consacrent à son développement et les moyens consacrés à ses applications, Bitcoin n’a, à l’heure actuelle, aucun concurrent sérieux dans sa fonction de monnaie numérique de pair à pair.
Pourtant est-il totalement inconcevable qu’une autre monnaie du genre puisse un jour prendre l’avantage la question de la « scalabilité » en intégrant par exemple les innovations [3] dont les bitcoiners n’auraient pas voulu ? Le Leadership de Bitcoin, même en tant qu’actif de réserve, tiendrait-il longtemps face à une autre monnaie numérique tout aussi décentralisée, mais qui permettrait en outre des validations quasi-instantanées, des micro-paiements jusqu’au centime et des millions de transactions chaque seconde, le tout pour des frais dérisoires et avec une parfaite fongibilité ?
Évidemment tout cela relève aujourd’hui de la science-fiction et il faudrait probablement pas mal de temps pour qu’un tel scénario se réalise. Pourtant c’est en 2017 que certains choix se font. Si Segwit, qui peine à décoller, n’est pas adopté à 95 % d’ici novembre, la communauté des mineurs, figée dans son apathie béate face la montée du cours, aura beaucoup de mal à faire désormais d’autres choix [4] que celui du conservatisme le plus rigoureux.
On peut le comprendre, pourquoi vouloir changer quelque chose qui fonctionne ? Et puis c’est une option qui a des arguments : Bitcoin c’est comme la Suisse, on y place son argent parce que le code / la réglementation est stable, sans compter qu’on verra peut-être un jour apparaitre des options externes qui permettront au bitcoin de conserver sa place sur le long terme : des sidechains à profusion pour les micro-transactions, ou encore un réseau de canaux de paiement qui évacue le problème de la malléabilité par l’utilisation de matériel spécialisé… autant de solutions que mon incompétence crasse ne me permet pas de juger.
Je m’en rapporte donc aux experts qui, sans être totalement unanimes il faut bien l’avouer, considèrent dans leur grande majorité que Segwit, qui propose d’ailleurs non pas de changer les règles mais de les contourner, reste l’option la plus aboutie, la rapide et la plus prudente.
Quel que soit le choix ou le non choix qui sera effectué, nous vous souhaitons une excellente année 2017 !

[1] Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016 le cours du bitcoin a progressé de 131 %. 
[2] Devises, indices d’actions et obligataires, or, matières premières… [source : boursier.com]
[3] Segwit, Lightning…
[4] Si une solution « soft » reconnue par beaucoup (pas tous) comme utile pour Bitcoin ne parvient pas à convaincre, on voit mal comment une solution peu consensuelle basée sur un « hard fork » pourrait être adoptée. En pratique un « hard fork » n’est envisageable que lorsqu’un danger imminent pèse sur le protocole. Si la chaine qui n’évolue pas ne peut pas survivre, aucun risque de schisme.

jeudi 18 mai 2017

Haïti: Fête du Drapeau 18 Mai 1803-18 Mai 2017







Dessalines crée le drapeau haïtien 18 Mai 1803


Le 18 mai 1803, Dessalines déchire le blanc du drapeau français pour en faire le drapeau haïtien. Cet événement est illustré par le tableau de Madsen Mompremier, «Dessalines Ripping the White from the Flag» (huile sur toile, 1995). (Voir Sacred Arts of Haitian Vodou, Donald J. Cosentino, Editor. UCLA Fowler Museum of Cultural History, 1995, p. 122.)

Devenu empereur en 1805, Dessalines remplace le bleu par le noir. Christophe garde ce drapeau. La devise de Dessalines – «Liberté ou la Mort!» – est remplacée par le président Alexandre Pétion qui redessine le drapeau en 1806, revenant au bleu et rouge et en y ajoutant «L'Union fait la force et la bande d'étoffe blanche au milieu avec les armes de la République ornées du bonnet de la liberté (bonnet phrygien). Le drapeau duvaliériste en place de 1964 à 1986, noir et rouge et sans bonnet phrygien, est remplacé depuis 1986 par le drapeau bleu et rouge de Pétion. - Source: Ile en Ile

La bataille de Vertières (18 novembre 1803) - vous connaissez ?

La bataille de Vertières est pour Haïti la fin d’une longue et sanglante guerre de libération. Le 1er janvier 1804, après avoir écrasé l’armée française que Bonaparte avait envoyée rétablir l’esclavage, Haïti devenait le premier État noir des temps modernes..

Lors d’une conférence de presse donnée à Pointe à Pitre le 10 mars 2000, un journaliste posa la question suivante: «Que pense faire la France, la France pays riche qui a eu une de ces colonies? Que feront d’autres pays pour participer véritablement au développement de Haïti?».
La réponse surprenante du président Jacques Chirac mérite réflexion: «Haïti n’a pas été, à proprement parler, une colonie française, mais nous avons effectivement depuis longtemps des relations amicales avec Haïti dans la mesure où notamment nous partageons l’usage de la même langue. Et la France a eu une coopération et a toujours une coopération importante avec Haïti et elle continuera à l’avoir.»
Pour Marcel Dorigny cette déclaration présidentielle montre à quel point l’oubli de Haïti est solidement ancré dans l’inconscient national français

A l'«origine»
Lorsque Christophe Colomb la découvrit en 1492, l’île comptait probablement quelques centaines de milliers d’habitants, Arawaks (ou Taïnos) et Caraïbes; l’un des noms qu’ils lui avaient attribué était Ayiti, c’est-à-dire «Terre des hautes montagnes». Les Espagnols la dénommèrent Española («l’Espagnole») qui devint Hispaniola («Petite Espagne»).
Bartolomeo Colomb, frère de Christophe, organisa la colonie; en 1496, est fondée la ville de Nueva Isabela, qui deviendra Santo Domingo (Saint-Domingue en français). Les Espagnols soumirent Arawaks et Caraïbes à des travaux forcés afin d’extraire l’or des mines. En moins de vingt-cinq ans, la population autochtone fut décimée. Les Espagnols firent alors venir des Noirs de diverses régions d’Afrique.
Durant tout le XVIe siècle, Santo Domingo a été la métropole des colonies espagnoles du Nouveau Monde.

 La colonisation française

Dès 1651, des flibustiers et des boucaniers français s’étaient établis sur l’île de la Tortue d’où ils lançaient leurs incursions sur la «Grande Terre». En 1652 la France nomme un gouverneur pour en prendre officiellement possession et les Français finirent par occuper la partie ouest de la «Grande Terre». Sous l’impulsion de Colbert, la colonie prit son essor. La première capitale de la colonie, Le Cap Français (qui deviendra Cap-Haïtien), fut fondée en 1670. Lors du traité de Ryswick (1697), l’Espagne reconnut à la France la possession de la partie occidentale de l’île, qui devint alors la colonie de Saint-Domingue (la future Haïti), tandis que l’Espagne conservait la partie orientale qui était toujours appelée Hispaniola (la future République dominicaine). Les Espagnols puis les Français importèrent d’Afrique des captifs mis en esclavage sur les habitations sucrières exploitant la canne à sucre3. Ceux-ci développèrent une langue particulière qui deviendra le créole haïtien, langue maternelle de toute la population.


C’est au cours de cette période que fut appliqué le trop fameux Code noir promulgué en 1685 par Louis XIV destiné à réglementer l’esclavage. Ce Code noir, qui resta en vigueur à Saint Domingue jusqu’en 1793, date de la suppression de l’esclavage dans la colonie, privait l’esclave de toute liberté. En effet, le captif à son arrivée dans la colonie est extrait des navires négriers, rafraîchi, vendu, baptisé et affecté au travail servile dans un monde où toutes ses références ancestrales sont perdues.
La colonie de Saint-Domingue devint la colonie la plus prospère des Antilles - d’où son surnom de «perle des Antilles». À la fin du XVIII e siècle, la valeur des exportations de Saint-Domingue dépassait celle des autres colonies d’Amérique; cette prospérité reposait sur les cultures commerciales du sucre, du café et de l’indigo, pratiquées dans de grandes "habitations" exploitées à leurs rendements maximums par des colons dotés de moyens financiers importants. En 1789, à la veille de la Révolution française, la colonie de Saint-Domingue comptait environ 400'000 esclaves4 pour 30'000 Blancs et un nombre équivalent de «libres de couleur».
La révolte des Noirs débute en août 1791; plus de 1'000 Blancs sont assassinés, les sucreries et les caféteries, saccagées. Elle fait écho aux mouvements révolutionnaires de la métropole qui depuis 1789 avaient proclamé l’égalité entre tous les citoyens, une égalité basée sur le droit naturel. Les Antilles participaient à l’événement révolutionnaire: dès 1789 des esclaves se révoltent en Martinique et en Guyane, les colons forment le club Massiac pour défendre leurs intérêts contre les esclaves et contre les «libres de couleur» qui demandaient, par pétition, l’égalité civile et civique. Toutes ces revendications sont rejetées et des Assemblées coloniales, réservées aux colons, sont mises en place; elles laissent aux édiles de larges pouvoirs internes, garantissant ainsi le maintien de l’esclavage et l’inégalité des droits avec les Mulâtres. Ces derniers créent alors des assemblées coloniales illégales, chassent les colons en août 1790 et finissent par se révolter en novembre de la même année... On assiste alors à une succession de révoltes et de luttes armées qui en plus d’opposer entre eux Noirs, Mulâtres et colons, opposent également Français et Anglais pour le contrôle de l’île. Les colons n’hésitant d’ailleurs pas à s’allier aux Anglais pour recouvrer des droits que la Révolution avait abrogés.





lundi 8 mai 2017

Elèv lekol nasyonal mège ki nan komin gresye ap manifeste

Nan moman sa a siw prale Jakmel, okay oubyen jeremi ou nan gro problèm
Elèv yo fè konnen yo ap bloke lari a jis rive 10 zè aswè a, paske yo genyen anpil tan yo ap soufri san yo pa jwenn profesè ki pou travay avek yo.

dimanche 7 mai 2017

Un nouveau malware sur Android toutes les 10 secondes

Comme chaque année, la société G Data fait un point sur le nombre de malwares visant Android et fournit une prévision pour l’année suivante. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Android est de plus en plus ciblé et les chiffres sont inquiétants.
G Data explique que plus de 750000 nouvelles applications malveillantes ont été découvertes et que près de 8400 échantillons de nouveaux malwares sont localisés chaque jour. De quoi donner du fil à retordre à Google, mais aussi aux sociétés spécialisées dans la sécurité. La forte part de marché d’Android dans le secteur des OS mobile, en fait une cible de prédilection pour les pirates.
D’après G Data, 8400 échantillons de nouveaux malwares sont localisés chaque jour
En 2016, G Data avait enregistré 3,246 millions de menaces et d’après les chiffres du premier trimestre, la société a pu effectuer une prédiction, qui amènerait ce chiffre à faire une nouvelle fois un bond, en passant à plus de 3,5 millions. Il est très loin le temps où l’on dénombrait “seulement” 210.000 menaces en 2012…
Il est toutefois nécessaire de relativiser ces chiffres car d’après le rapport émanant de chez Google, en 2016, seuls 0,05% des smartphones Android avaient été touchés par une application malveillante, lorsque les utilisateurs passaient uniquement par la plateforme Google Play pour leurs téléchargements. Le risque proviendrait donc d’autres magasins d’applications, moins enclins à vérifier les applications présentes dans leur base.
G Data commercialisant une solution de sécurité pour les appareils mobiles, il est donc assez normal que cette dernière cherche à montrer des chiffres inquiétants. Reste que Play Store n’est pas non plus à l’abri d’intégrer des applications malveillantes, de nombreux exemples ont démontré ces derniers mois que des certaines fausses applications passaient à travers les mailles du filet. La prudence est donc de mise au moment de télécharger des applications sur un mobile, lorsque l’on lit qu’un nouveau malware exploite une brèche dans l’une des nombreuses versions Android toutes les 10 secondes…
Les règles de base pour s’épargner 99% des problèmes de malware sur mobile sont : disposer d’une version récente de l’OS mobile, utiliser uniquement le Play Store, vérifier les infos sur l’application avant de télécharger la première venue et surtout réfléchir avant de cliquer sur une demande d’autorisation.

Lire la suite de l‘article sur Begeek.fr

D’après Stephen Hawking, il nous reste 100 ans à vivre


Le célèbre astrophysicien, qui donnait encore à l'humanité 1000 ans à vivre, vient de rabaisser l'échéance à 100 ans et recommande de faire de la colonisation d'autres planètes une priorité pour avoir une chance de survivre.
Stephen Hawking, dont la parole est souvent écoutée, a une nouvelle fois fait une prévision alarmiste quant à la survie de l’espèce humaine. Lui qui affirmait il y a encore quelques semaines que nous disposions d’un millénaire pour trouver une solution, vient de réduire ce délais à seulement un siècle. D’après lui, il nous reste 100 ans pour trouver une nouvelle planète et commencer à la coloniser.




vendredi 5 mai 2017

Premier vol d'un nouvel avion solaire suisse

Le prototype SolarStratos a réalisé un premier vol d'essai de 7 minutes, vendredi à Payerne, en Suisse.

Le prototype SolarStratos a pris son envol pour la première fois à Payerne, dans la canton de Vaud. Il vise un record d'altitude, dans la stratosphère.
Après le tour du monde par escales de Solar Impulse, c'est un autre projet fou d'avion solaire qui a décollé de Suisse. Pour ce premier vol depuis l'aéroport de Payerne (canton de Vaud), le pilote d'essai Damian Hischier n'est resté en l'air que 7 minutes, à une altitude maximale de 300 m, mais il a déclaré que la «sortie s'est parfaitement déroulée». Le vol s'est déroulé en présence de Bertrand Piccard, pilote de Solar Impulse, dont la base était aussi installée sur l'aéroport de Payerne.
L'objectif de SolarStratos est d'atteindre, en 2018, la stratosphère, à plus de 80.000 pieds d'altitude, soit 24 .000 mètres. L'avion, imaginé par l'aventurier suisse Raphaël Domjan, est propulsé par un moteur électrique qui tire son énergie des panneaux solaires recouvrant les ailes. L'appareil biplace, qui ne pèse que 450 kg pour une envergure de 25 m, a été construit et dessiné par Calin Gologan de la société Elektra Solar.
Le voyage jusqu'à la stratosphère durera environ cinq heures: deux heures et demi d'ascension, quinze minutes la tête dans les étoiles, puis trois heures pour redescendre sur terre. En 2012, Raphaël Domjan avait déjà réalisé le premier tour du monde à l'énergie solaire à bord du bateau PlanetSolar.








Trois questions sur Epsilon Eridani, le système planétaire qui serait (très) similaire au nôtre


La Nasa a livré, mardi, de nouvelles précisions sur ce système qui captive les scientifiques depuis les années 1960.

L'agence spatiale américaine a publié, mardi 2 mai, des précisions (en anglais) sur un système planétaire baptisé "Epsilon Eridani". Les chercheurs s'intéressent à ce système depuis les années 1960. Ils l’avaient choisi pour être l’une des trois premières étoiles à être écoutées avec le radiotélescope de Green Bank, situé en Virginie occidentale aux Etats-Unis, dans le but de percevoir une éventuelle émission extraterrestre, rappelle Ciel & espace.

Où se trouve Epsilon Eridani ?
Quelque 10,5 années-lumière nous séparent de ce système planétaire. Une distance relativement faible : l'étoile la plus proche de nous, Proxima Centauri, se trouve à 4,24 années-lumière. En comparaison, le prometteur système Trappist-1, qui abrite sept exoplanètes, est à 39 années-lumière de la Terre.

Qu'abrite ce système ?

On y trouve une jeune étoile similaire à notre soleil qui est entourée d'au moins deux ceintures de débris. La distance entre l'étoile et cette première ceinture est semblable à celle qui sépare notre soleil de la ceinture d'astéroïdes de notre système solaire, qui se situe entre les orbites des planètes Mars et Jupiter, rappelle l'Observatoire de Paris. Sciences et avenir explique que la deuxième ceinture est plus éloignée. Si on ramenait l'ensemble à notre système, elle serait "à peu près située sur l'orbite d'Uranus qui est l'équivalent chez nous de la ceinture de Kuiper", que l'on trouve après les huit planètes principales, environ 40 fois la distance Terre-Soleil.
Au sein d'Epsilon Eridani, on trouve également une gigantesque planète semblable à Jupiter, 51 Eridani b. La distance qui la sépare de son étoile est proche de celle entre notre Soleil et Jupiter. Cette planète est très grande avec une masse deux fois environ celle de Jupiter. Elle est aussi moins chaude que les autres exoplanètes nouvellement formées à 426°C.
Ilustration de la Nasa qui compare l'agencement de notre système solaire à celui d'Epsilon Eridani. (NASA / SOFIA / LYNETTE COOK)
Pourquoi est-ce important ?
Les scientifiques ne cessent de scruter le ciel pour mieux comprendre nos origines : celles de l'univers, mais également celles de notre système solaire et, bien sûr, de la Terre. Et il se trouve qu'Epsilon Eridani présente de nombreux éléments pour les aider dans cette tâche. Ce système est jeune par rapport au nôtre : il n'aurait que 1,1 milliard d'années alors que le nôtre s'est formé il y a 4,5 milliards d'années.
"Cette étoile héberge un système planétaire qui subit actuellement les mêmes processus cataclysmiques qui se sont produits au sein du système solaire dans sa jeunesse. Au moment où la Lune a gagné la plupart de ses cratères, la Terre l'eau de ses océans et que des conditions favorables à la vie se sont installées sur notre planète", détaille Massimo Marengo de l'université de l'Iowa.
Davantage de détails sont à prévoir avec le lancement en 2018 du James-Webb Telescop, qui se placera en orbite à 1,5 million de kilomètres de la Terre et aura une sensibilité 100 fois plus grande que Hubble, qui vient de fêter ses 27 ans.